Articles pour « janvier 15th, 2012 »

Dodo avec les wombats

En Australie, tu VIS avec la wildlife : tu croises des serpents quand tu te ballades, tu fais attention aux sting raies quand tu te baignes, tu vois des kangourous et des wallabies presque tous les jours, tu adores quand les cacatoès s’envolent par dizaines au passage de Jack, tu es au taquet des araignées qui veulent se taper l’inscrust dans ton van –ça va pas la tête ou quoi ???-, … et aux détours de ton voyage, tu découvres souvent des nouveaux animaux (d’ailleurs on tient une liste des animaux vus à l’état sauvage en Australie, …plutôt sympa la liste :-)).
Forcément, selon les animaux et leur comportement, tu réagis différemment : on parle aux kangourous (Doudou les appelle toujours « copain » et « mon gars »), on a pas fait les fiers lors de notre tête à tête avec la maman émeu, j’avais envie d’adopter les koalas qu’on a croisé, on est toujours cool face aux goannas et aux bob-tails (alors eux ils sont vraiment 2 de tension – les Doc Gyneco des reptiles), on adore les perroquets et les cacatoès, j’étais en admiration face aux baleines et aux dauphins, et je suis super flippée des requins et des crocos.

Par contre, on ne savait pas quoi s’attendre avec les wombats…

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Les « générations volées »

Jusqu’à la toute fin des années 1960 (c’est-à-dire tout récemment), le gouvernement australien enlevait de force (mais légalement, attention, il s’agissait de garder les mains propres) les enfants métis d’origine aborigène, pour les placer dans des orphelinats, des internats, des missions chrétiennes ou des familles d’accueil blanches.
Le but de tout ça? « Intégrer » les enfants métis dans la société banches, afin d’éradiquer la partie aborigène en eux (toute référence à leur culture ou pratique de leur langue leur était interdite) et ainsi « blanchir la race ». Arrachés à leur famille à tout âge, les enfants ne revoyaient souvent plus jamais leurs parents… On les appelle les « générations volées » (« stolen generations »). Des centaines de milliers d’enfants auraient été concernés. En 2008, le gouvernement demanda officiellement pardon à la communauté aborigène pour le vol des enfants métis ; il existe d’ailleurs une journée nationale du pardon (le National Sorry Day).

Récemment, on a vu le film Rabbit-proof fence (Le chemin de la liberté en français), dont l’histoire (vraie) est celle de 3 petites filles métisses qui s’enfuient de l’orphelinat où on les a placé, pour retourner chez elles. Le film est super, donc on vous le recommande ! Le film Australia évoque aussi le sujet, mais autant le dire, certaines scènes sont assez niaises (forcément, quand Nicole Kidman succombe au charme de Hugh Jackman quand celui-ci se la joue « t-shirt mouillé » -vous verrez-, on ne peut pas s’attendre à du grand art) ; mais le film est assez sympa et les paysages sont tops.

Tout ça pour vous dire que perso, on ignorait cette partie de l’histoire australienne avant d’arriver ici ; donc si vous aussi vous avez envie d’en apprendre un peu plus sur le sujet, n’hésitez pas à télécharger – ah bon, on a pas le droit ? 😉 – à louer alors Rabbit-proof fence et/ou Australia.

Bises à tous !

A.