24-29/01 : Pendant ce temps là en Tasmanie…

Après notre weekend à Cradle Moutain, on a commencé la semaine sans boulot. La fête nationale australienne tombait le jeudi (le 26/01 – l’Australian Day, qui commémore l’arrivée des premiers colons), on a donc senti que ce serait une semaine sans trop de boulot ni de stress (style semaine de pont de mai en France, vous voyez le truc). Sous le soleil, on a donc pris nos clics et nos clacs direction la côte est de la Tasmanie.

Et là… découvertes de plages pa-ra-di-siaques : sable banc, eaux turquoises et rochers « oranges » (à cause du lichen qui s’y tape l’incruste). Beauté ex-aequo avec le Cape Range National Park en WA (c’est dire ! pour nous, ça été le must jusque là).

• On a commencé par le coin de Binalong Bay et de Bay of Fires (« la baie des feux » nommée ainsi par les colons à leur arrivée à cause des feux que les aborigènes y avaient allumés sur le rivage) : trop beau ! De jour c’est cool, mais de nuit aussi : sur notre free camp au bord de la plage (avec accès privé je vous prie ;-)), on a, à notre tour, allumé un feu de camp (forcément les aborigènes tasmans ne peuvent plus le faire, puisqu’ils ont été massacrés jusqu’au dernier par les colons… ☹)

• On a continué vers le sud pour rendre visite aux diables de Tasmanie (vous savez, comme Taz dans les Loony Toons – sauf qu’il ne leur ressemble pas- c’est peut-être des cousins hyyyyyyper éloignés ?). Depuis qu’on est en Australie, c’est la première fois que l’on allait dans un parc animalier (pas besoin, la wildlife est partout !), mais comme on voulait absolument voir des diables (vivants –et pas écrasés au bord de la route, ni malades), on avait pas trop le choix… Parce que la grande majorité (à priori 75%) des diables de Tasmanie souffre (je sais que le nom est bizarre mais rigolez pas) du cancer de la face, qui leur est mortel dans les quelques mois suivants le début de la maladie. Celle-ci étant facilement transmissible et aucun remède n’ayant été trouvé jusqu’à présent, la moitié de la population des diables a disparue depuis 1995… Des diables sont donc placés dans des parcs animaliers pour éviter la contagion (la perte de leur liberté contre leur survie…). Dans ce parc, on a aussi parlé avec un perroquet (bon, notre conversation s’est limitée aux politesses « Hello » – « Hello »), et on a pu donner à manger aux kangourous et wallabies du parc, et les caresser aussi (ils sont super doux !), ça c’était top !

• Après une balade dans les gorges du parc de l’Aspley-Douglas National Park (on est des fadas des NP), on a rejoint le Freycinet National Park et sa fameuse Wineglass Bay, classée comme une des plus belles plages du monde… et bah il y a de quoi ! Dommage que l’eau était super froide (il y a qu’un Doudou –et des australiens en combin’- pour être assez fous pour s’y baigner !).

Puis on a marché jusqu’à Hazard Beach, encore plus belle que la précédente (et déserte pour ne rien gâcher)… Trop beau.

C’était juste magnifique, que veux-tu qu’on te dise de plus ? (ah oui, qu’un groupe de dauphins s’est pointé un matin avant notre petit déj et est resté s’amuser près du rivage pendant 1h :-D)

Gros bisous à tous !

A.

PS : Bah forcément on a été pris d’une frénésie de prise de photos… on en a mis un échantillon sur la page « Plein les yeux »