Articles pour « décembre, 2012 »

24/12 : Rappelle moi, qu’est-ce qu’il y a déjà ce soir ?

Brrrh… je ressers un peu plus mon écharpe et je cache mes mains au fonds des poches de mon manteau. Il fait 2°, et la neige qui est tombée ce matin est en train de fondre. Autant faire gaffe à ne pas glisser sur le verglas et se retrouver sur le cul dans la rue, ça m’est déjà arrivée, la honte ! Je passe devant les vitrines de Noël les bras chargés de paquets, yaaaahiiiiiiii j’ai trouvé tous les cadeaux ! Arrivée à la maison, je me décharge, allume la guirlande de notre sapin tout beau tout décoré, et je chope sur la table une papillote (malakoff chocolat au lait :-)). Ce soir c’est Noël, trop bien, je vais retrouver toute ma famille ! On va se marrer et comme d’hab, on va se régaler…

Aaaah il n’est que 10h30 et il fait déjà super chaud ! 34° prévus pour aujourd’hui… ça annonce encore une journée tongues-maillots de bain ! Comme nous avons notre weekend de libre, nous avons passé la journée d’hier à la mer, aux Blowholes, histoire de se mettre dans l’ambiance… de Noël.

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17/12 : 98 tonnes en 2 jours !

Ce n’est pas la quantité de beurre de cacahuètes qu’on a mangé depuis notre retour, rassurez vous, même si on est content d’en manger à nouveau, faut pas déconner non plus !

98 tonnes, c’est tout simplement la quantité de pastèques qu’on a ramassé en deux jours, à 6 certes, mais ça fait tout de même une bonne moyenne de 8 tonnes par jour par personne, pas mal.
Vous l’aurez deviné, on a « fait » les pastèques (en attendant le début de la saison des mangues) et une pastèque c’est lourd ! Le fermier a d’abord cru que nous étions que des hommes quand nous sommes arrivés mais que nenni, tout le monde est logé à la même enseigne et c’est parti pour deux journées de 10 heures, baissés dans les champs à ramasser des pastèques de 12 à 22 kg et à se les envoyer à la chaîne, jusqu’à la benne du tracteur comme un ballon de rugby… un peu plus lourd ! Et le tout sous 35C° ! Dur dur les deux jours mais nous avons survécus, au prix de quelques courbatures, surtout pour Anaïs, qui n’arrivait même plus à mettre ses chaussettes et qui eu besoin des poignées latérales des toilettes spécialement installées pour personnes âgées pour s’asseoir et se lever du trône…

Une expérience agricole de plus à notre actif, certainement pas la plus facile.

S.

C’était lourd. Mais j’l’ai fait. 🙂
Bisous !

A.

07/12 : Changement de programme !

Bon, on reprend la route direction le sud pour travailler… On s’arrête quand même une journée à Carnarvon, pour voir nos potes Katie et Christian avec qui nous avions travaillé l’année dernière (ramassage des piments et des pêches) et qui sont aussi de retour en WA…
Et finalement, nous y sommes toujours ! On va finalement faire la saison des mangues, qui commence dans une dizaine de jours….

Carnarvon, quand tu nous tiens 😉

A. & S.

A bord de Jack, traversée de l’outback

Les lunettes de soleil vissées sur les yeux, je me remets une couche de crème solaire. C’est qu’à 43° derrière le pare-brise de Jack, ça chauffe ! Et puis je sais pas comment on se débrouille, car on a tous les jours et toute la journée, le soleil à gauche… on commence donc à être bronzés, mais seulement devant et du côté gauche. La classe quoi ☺ ! J’ai l’impression d’être un Malabar bigoût (tu sais, ceux à moitié rose (goût fraise), moitié jaune (goût indéterminé)).
Je pose mes gambettes sur le tableau de bord histoire d’essayer de bronzer un peu du côté droit aussi, puis je me replonge dans mon Cosmo, acheté à l’aéroport CDG (en même temps que notre dernier croissant) il y a 15 jours. Telle une relique de « aaaaaah La France ! », je regarde que quelques pages chaque jour pour « le faire durer plus longtemps » (encore pire, j’ « épargne » le quotidien Le Monde daté du 21/11, pour pouvoir encore lire un truc de chez nous d’ici 1 semaine –j’étais déjà à la bourre question news, alors quelques semaines de plus ou de moins, je ne suis plus à ça près!). Bref, le nez dans mon magazine, je me tiens au courant des tendances de l’automne-hiver (complétement inutile, car ici c’est le plein été) et des nouveauté maquillage et beauté (sachant que le truc le plus foufou que j’ai dans ma trousse de toilette est de l’après-shampoing), tout en dégustant à petites lapées mon thé… ah non c’est vrai, ce n’est que l’eau de notre bouteille qui est bouillante.
Côté conducteur, Doud est à bloc à 75 km/h, Daft Punk ou Marcel et son Orchestre à fond.

Hop Jack fait une embarquée, rien de plus normal, un road train de quarante douze mètres de long vient de nous doubler. Je tend un bras à l’extérieur du van pour me rafraîchir… aaaaah ça fait du bien, j’ai l’impression qu’il ne fait plus que 39° !
Je m’attarde sur le paysage que l’on traverse, magnifique ☺ ! C’est notre préféré : celui de l’outback du WA : une terre rouge, du bush encore et toujours, des touffes d’herbe ( ?) jaunie, des baobabs sur le bord de la route côté Kimberley, un horizon à perte de vue… C’est superbe, la nature à l’état brut. Dans toute sa dureté aussi : une chaleur écrasante, des rivières asséchées… des cadavres de vaches parfois sur le bord de la route, momifiées par la sécheresse. Pas beaucoup d’hommes dans ce coin là, seulement quelques mines qui s’égrènent le long de la route… Malgré ça, il y a plein de choses à observer: les tornades que l’on voient arriver de loin, les feux de bush à l’horizon ou tout près, les animaux qui sont à proximité de la route : dingos, émeus, kangourous, et ceux qui les traversent : goannas, troupeaux de vaches…
Alors oui, le trajet est long, mais surtout, il est beau !

Ca fait 4 heures que l’on est partit de notre free camp, cooooooooool ! « Plus que » 7 heures de route avant de se poser ce soir …
Avant de recommencer demain, puis après-demain ! ☺

Bisous !

A.

Vivre en milieu tropical… c’est spécial !

Revenir en Australie et plus particulièrement à Darwin a été l’occasion de retrouver nos habitudes certes mais surtout de passer quelques jours dans une ville rythmée par seulement deux saisons : la sèche (d’avril à octobre) et la saison humide (de novembre à mars). Après avoir goûté au 32-35C° et l’air sec en juillet de la saison sèche on a donc vécu le 38C° de moyenne et 80% d’humidité de la saison humide à notre arrivée ! Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le changement est radical !!!

Il fait 35C° à 7h30 et ça peu monter jusqu’à 43C° dès midi et ce jusqu’à 16h/17h.
Les rues de Darwin sont vides ! Les habitants restent chez eux ou dans des lieux climatisés, les backpackers ont quitté la région (normal, il faudrait être fou pour supporter des conditions pareils pendant si longtemps), les parcs nationaux sont sur le point de fermer (montée des eaux et routes coupées oblige) et l’eau des piscines municipales est à 28C° !!! Ça fait très bizarre d’entendre des gens dire « pourvu qu’il pleuve ! » et jamais je n’aurai cru le souhaiter aussi.
Le moindre effort te fait suer à grosses gouttes et pour le coup, l’expression « le soleil tape » prend tout son sens car quand tu mets un pied dehors, en tongues évidemment sinon tu te les brûles, le soleil te tombe dessus comme un coup de massue !
Mais comment font les gens pour vivre dans ces conditions ? Et bien ils sont habitués tout simplement. On en voit même porter des pantalons et manches longues (cinglés) et alors que toi, tu rêves de sauter dans un bac à glaçon, certains mangent des plats bien chauds et épicés sur les marchés à midi !!! Les plats sont peut-être bons mais rien que l’idée de manger chaud te fait transpirer!!!
Comment peut-on manger chaud par ce temps ? Selon la théorie d’Anaïs (tout à fait plausible au passage), comme ils vivent avec la clim constamment, la chaleur, ils s’en tapent et alors que manger en plein soleil pourrait être considéré comme un des 12 travaux d’Hercule, manger avec la clim devient tout à fait possible pour le commun des mortels.

La clim d’ailleurs, quelle belle invention. Toutes les maisons en sont équipées en plus de ventilateurs. Les habitations sont conçues pour supporter la chaleur, certaines on carrément une terrasse abritée avec salon, coin télé et cuisine dehors, normal, quand on pense que la température minimale à l’année doit être autour de 24/25C° !!!

Mais le côté cool d’un climat tropical, ce sont les pluies, aussi bizarre que cela puisse paraitre ! De temps en temps donc, une averse s’abat sur la région et il pleut à torrent pendant 2 à 3 heures voir beaucoup plus longtemps parfois. Et à mi-saison (humide), il peut pleuvoir plusieurs jours de suite. L’avantage c’est que ça rafraichit l’air et ça fait du bien.

Là, par exemple, c’était avec Jack…et même si il fait encore 37C°, t’es content d’être à l’intérieur.

Autre particularité, le ciel orageux. Quasiment tous les soirs, le ciel se met à « clignoter » et l’on peut apercevoir des éclairs splendides. Ça gronde là haut, c’est beau et à chaque éclair, on a l’impression qu’il fait jour une fraction de seconde.

Et malgré les fortes chaleurs et l’air étouffant, la végétation est luxuriante, tout est vert, la faune fait la fête, les oiseaux chantent, ils sont partout c’est magnifique.

En somme, une expérience assez particulière, qu’on est content d’avoir vécu et qu’on espère vous avoir fait partager le mieux possible.

S.

02/12 : Ce qu’on fait en ce moment ?

… On roule Simone !

28/11 : « Guess who’s back ? » ;-)

De retour en Australie le mercredi 21/11 après 22 heures de trajet, nous atterrissons à Darwin, pour y passer quelques jours chez « notre famille australienne » : Kim, Ricky et leurs enfants, chez qui nous avions passé nos 2 dernières semaines australiennes, via le biais d’HelpX. La petite Lizzie a maintenant 14 mois ; elle marche toute seule et les deux autres Freddie et Lilly, égaux à eux même, adorables !

Jack est quant à lui au garage, pour installation d’une nouvelle pompe à injection (et hop, d’un starter aussi ; car comme le dit si bien le proverbe « une réparation peut en cacher une autre »).

Première impression : bizarre et agréable à la fois, on retrouve nos « habitudes » à 20 000km de notre mère patrie!
Premier ressenti : il fait chaud et humide ! Environ 75% d’humidité et 37C° dès 8h30 du matin, c’est un peu dur à encaisser mais on ne va pas s’en plaindre même si il est vrai que passer de 7C° à 37C° en moins de 24h, il faut du temps pour s’’y faire. Ici, c’est le début de la « Wet », la saison humide : des orages éclatent en fin de journée ou dans la nuit. C’est aussi la saison des mangues, des papayes et des frangipaniers en fleurs !

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