Les zozios

La fin du trip s’annonce plus proche que prévu, et pourtant il y a encore plein de choses que l’on voulait partager avec vous sur l’Australie !
Pas de mouron, cet article et les 2 prochains arrivent donc un peu comme un cheveu sur la soupe, mais au moins, on ce sera exprimé, on vous l’aura dit comme c’est chouette !

Il y a un truc incroyable en Australie : c’est les oiseaux. Ouais, comme ça, on ne se dit pas que les oiseaux c’est le truc le plus foufou… mais c’est parce que chez nous (mettons tout de suite à part notre pigeon, qui à part en pastilla, ne sert quand même à rien) ils se ressemblent tous : même taille, mêmes couleurs -gris, bruns, noirs…- (à noter que nos oiseaux communs les plus colorés sont le rouge-gorge et la mésange).
L’Australie, c’est THE nation du zozio, tous semblent sortir de contes fantastiques : de toutes les couleurs, minuscules ou énormes, en volées ou seuls dans la forêt tropicale, les oiseaux nous font rêver tout éveillés tous les jours depuis que nous sommes arrivés down under.

Bien sûr, il y a les cacatoès qui sont un peu partout, mais différents selon les régions : les blancs avec une crête jaune, les noirs avec les dessous d’ailes rouges (très timides ceux-là), les gris et les roses, les tout blancs aux yeux bleus… Omniprésents pendant notre trip, on en a connu certains qui voulaient piquer notre petit déj, d’autres à qui nous avons donné tous nos trottoirs de mie de pain, d’autres en volée qui ont fait la course avec Jack le long des champs de blé du South Australia…

Il y a aussi les perroquets colorés-fluo, galère à photographier, et les perruches multicolores qui nous ont complètement adoptés 🙂

L’émeu bien sûr, oiseau coureur parfois aussi grand qu’un homme, que l’on voit à l’horizon avec ses petits, qui traverse la route sans prévenir, que l’on croise en rando et qui nous a foutu une petite frousse, qui veut piquer dans notre coffre nos provisions restreintes de backpackers…

Le cassowary aussi, cousin rock’n roll de l’émeu, habitant des forêts tropicales du Queensland, que l’on a guetté pendant nos ballades dans la région : car c’est une espèce en voie de disparition (autant dire qu’il faut être attentif et chanceux pour en apercevoir un !), mais aussi parce que son comportement est imprévisible et qu’il peut être très agressif (c’est pour ça que j’avais envie de le voir, mais pas trop de près non plus… ;-)). Aperçu à l’orée de la forêt, nous avons eu beaucoup de chance !
Seules photos prises sur le net, il fallait vous faire voir la dégaine de la bestiole !

Ici même les pigeons sont cools !! Colorés et avec une crête s’il vous plait, notre pigeon mais en version punk :

Évidemment, les rapaces sont là aussi, souvent croisés en tant que charognards des bords de route; on en a aussi rencontrés d’autres dans des circonstances plus sympas : surprenant l’envol d’un aigle immeeeeeense, ou en visite à l’aube au dessus de notre catamaran dans les Withsunday Islands.

Et comme autant de petites surprises, les petits oiseaux de toutes les couleurs que l’on a croisé dans le bush : jaunes, bleus, rouges… et les tous petits verts fluo qui volent toujours en groupe en bord de route !
Attention, ils sont tout petits dans la réalité, ils sont donc aussi tout petits sur les photos ! A vos loupes ! 😉

Il y a aussi les oiseaux que l’on ne voit pas, mais que l’on entend. Car en Australie, tous les oiseaux ont un chant complètement différent du copain ; c’est à chaque fois une vraie mélodie, une petite chanson (comme dans les contes où tu as l’impression que le zozio ne chante que pour la princesse)…
Un guide aborigène nous a dit que les oiseaux du bush modifiaient la mélodie de leur chant en présence d’un danger (genre gros serpent mortel), on a donc toujours été au taquet du chant des oiseaux, ce sont nos copains sentinelles.
Il y a eu aussi le mystère des oiseaux-singes, des oiseaux dont le cri ressemble vraiment à celui du singe… on n’a jamais réussi à voir à quoi ils ressemblaient. Même les corbeaux sont différents de chez nous : quand ils crient, tu as l’impression qu’ils vomissent (classe !).

Enfin bref, tout ça pour dire qu’en Australie, les oiseaux, c’est cool!

A.

PS : le souci des oiseaux, c’est que ça s’envole (bah oui), donc pas toujours évident de dégainer l’appareil photo à temps… (c’est aussi ce qui rend magiques les partages d’instants avec ces ptites bêtes: l’éphémère…).
Cependant, en vrac :