Dodo avec les wombats

En Australie, tu VIS avec la wildlife : tu croises des serpents quand tu te ballades, tu fais attention aux sting raies quand tu te baignes, tu vois des kangourous et des wallabies presque tous les jours, tu adores quand les cacatoès s’envolent par dizaines au passage de Jack, tu es au taquet des araignées qui veulent se taper l’inscrust dans ton van –ça va pas la tête ou quoi ???-, … et aux détours de ton voyage, tu découvres souvent des nouveaux animaux (d’ailleurs on tient une liste des animaux vus à l’état sauvage en Australie, …plutôt sympa la liste :-)).
Forcément, selon les animaux et leur comportement, tu réagis différemment : on parle aux kangourous (Doudou les appelle toujours « copain » et « mon gars »), on a pas fait les fiers lors de notre tête à tête avec la maman émeu, j’avais envie d’adopter les koalas qu’on a croisé, on est toujours cool face aux goannas et aux bob-tails (alors eux ils sont vraiment 2 de tension – les Doc Gyneco des reptiles), on adore les perroquets et les cacatoès, j’étais en admiration face aux baleines et aux dauphins, et je suis super flippée des requins et des crocos.

Par contre, on ne savait pas quoi s’attendre avec les wombats…

On savait qu’ils étaient dans le coin (à cause des panneaux), mais on en avait rapidement entraperçu qu’un seul… Alors on s’est dit « Coooool », quand Vincent et Amandine nous on appris que dans le free camp où l’on avait prévu de dormir le lendemain à Kangaroo Valley (NSW), il y avait des wombats.
Dès l’installation de notre camp au bord de la rivière, on a fait connaissance : plutôt gros (1m de diamètre environ) le wombat ressemble à un lapin géant trapu et court sur pattes, avec une tête trop mignonne qui rappelle celle du koala (excepté les oreilles).

Pendant qu’on dînait d’une sous-disant « French onions soup » lyophilisée (un scandale), notre copain wombat nous a tenu compagnie. Plutôt du genre cool et en mode je-suis-pas-pressé-me-stressez-pas, il s’est fait un devoir de se frotter énergiquement à tous les rocs et arbres alentours. Surement un peu timide au début (vous savez ce que c’est quand on rencontre quelqu’un, on ose pas tout de suite, on attend toujours un peu avant de « se lâcher »), il s’est senti plus à l’aise en cours de soirée… On regardait un film quand soudain Jack s’est mis à tanguer… OOOOOOOH, qu’est-ce qui s’passe ? Qu’est-ce que c’est que ce b…. mmmh bazar ? -> Mais la wildlife bien sûr ! Notre pote wombat s’était glissé sous le van et enthousiasmé par les dessous de Jack, continuait sa mission de frottage… Ayant remis ça plusieurs fois dans la nuit, on s’est donc réveillé 3 ou 4 fois dans un van qui bougeait furieusement … aaaah, sacré copain wombat ! Tu nous as fait marrer, et tu nous as pas déçu, comme espéré c’était « Coooool » !

A.