Le sud de la Tasmanie, l’air de rien, c’est la dernière terre avant le Pôle Sud… donc forcément, on ne pouvait avoir que du beau temps… Impeccable, on avait justement prévu de passer nos journées dehors à randonner… et bah pas de souci, on maintient, et on fera avec les éléments du moment…
• Le vent (05/03) : l’idée, c’est 5h de marche sur le cape Raoul pour atteindre le bout du bout de la péninsule de Tasman (et faire coucou à l’Antarctique en face… un peu loin (a priori 2 000kms), mais en face quand même). Eh bah mazette, c’est beau, mais c’est que ça souffle dur là bas ! La nature, elle déconne pas, elle te fait voir que c’est elle qui a les plus gros biscoteaux…
• La pluie (06/03) : 30 secondes après avoir commencé notre balade de 2h dans le Hartz Mountains National Park, on était déjà trempé comme des soupes… C’était une chouette balade, mais comme qui dirait l’autre, « légèrement » humide …
• Le froid (07/03) : après avoir réussi à faire sécher nos fringues de la veille (va essayer de faire sécher un jeans à l’aide des mini aérations qu’il y a sur le tableau de bord d’une voiture, tu vas voir tu vas te marrer…), à nous le sud du Cradle Mountains – Lake St Clair National Park (le fameux parc où il pleut 7j/ 10, où le temps reste couvert 8j/10, où le soleil ne fait son apparition qu’1 seul jour sur 10 et où il ne neige pas que 54 jours par an…). Après une nuit à 1°, on est partit pour une rando de 7h30… alors même quand tu marches, 6° c’est pas beaucoup… surtout au sommet du Mont Rufus, pelé comme un crâne qui n’a jamais vu de Petrol Hahn, et où le vent un peu beaucoup glacial te rappelles que oui, tu es en Australie, mais que la montagne, ça reste la montagne (et que ça meule) !! Heureusement que le soleil s’est tapé l’incrust’ pour le reste de la journée et nous a réchauffé tout ça 🙂
A.