06-13/04 : Je dirais… BLEU !

BLEU des côtes Sud et Est que l’on a longées sous un ciel un peu gris… mais pas de souci, car ce que l’on voulait voir ici, c’était… les ZANIMAUX. Ici pas de bébêtes du chaud comme en Australie, mais des animaux du froid… au programme, nous aurons pu admirer phoques en quantités, ainsi qu’otaries et pingouins (mais snif pas de lions de mer). Bon pour les pingouins, faut savoir être au bon endroit, arriver au bon moment, et être très (très très très) patient. C’est comme cela que nous avons patienté en 3 jours des HEURES durant que les pingouins reviennent de la pêche, afin que l’on puisse les apercevoir furtivement. Constats :
– Les pingouins sont des bourreaux du travail, ils reviennent du taff à des heures de dingues (et là je me suis dit : « ais-je été un pingouin dans une vie antérieure ? ») -> Forcément, comme on n’est pas nyctalope (toi même !), pas pratique de les observer dans l’obscurité, on les a juste entraperçus, sinon « devinés ». Heureusement qu’un petit jeunot qui n’avait pas encore le permis et devait rester à la maison pendant que maman allait faire des courses, a fait une mini-fugue tout près de nous… trop mignon ! Il s’agissait d’un pingouin-à-œil-jaune (nom donné à cause de la couleur de sa tête), le plus rare… Il n’est pas malade, c’est juste qu’il est en pleine période de perte de son duvet de bébé cadum !

– Les phoques, comme dirait Céline, « ils ne se mettent pas la rate au court-bouillon » : pas stressés, ils passent leurs journées à glander sur les rochers et à jouer comme des gamins dans les petits bassins (j’aime la philosophie-phoques)

BLEU des lacs Pukaki et Tekapo, dans le Centre. Un bleu magnifique, un truc incroyable ! Et entourés des herbes jaunes (les tussocks), c’est encore plus beau !

BLEU du ciel auprès du Mount Cook, le plus haut sommet de Nouvelle-Zélande…

… et de Christchurch, notre dernière étape ! Nous savions que le tremblement de terre de février 2011 avait fait beaucoup de dégâts, mais nous ne pensions pas qu’il y en avait autant ! C’est simple : tout le centre-ville est clôturé, car toujours en cours de sécurisation et de reconstruction… Beaucoup de bâtiments sont complétement ou partiellement détruits, ou sont vides… Heu on avoue que ça fait bizarre et qu’il y a une drôle d’atmosphère… mais heureusement que le soleil est là pour égayer tout ça !

A.