04/06 : Des maux pour un bien !

Il s’en est passé du temps depuis la fin de notre « Mandarines picking session » et nous sommes toujours au pays des crocos, ou plutôt dans l’état des crocos ! On n’en a d’ailleurs toujours pas croisé un seul. Il faut dire que le mauvais temps a fait son apparition dès les premiers jours de nos vacances… « Premier mal »!!!

Nous qui rêvions d’une croisière sur la grande barrière de corail, la pluie et les nuages nous ont dans un premier temps bien refroidi !!! Faute de pouvoir profiter du beau temps et des belles plages de la côte, on a donc utilisé notre forfait internet pour aller 10 fois –et ce quotidiennement- sur le seul site qui nous a tenu en haleine pendant près de 10 jours : www.weather.com.au! Et à chaque fois qu’on pensait voir une éclaircie, le lendemain, la pluie et les nuages faisaient leurs retour !!! Et comme on est têtu, on s’est quand même arrêté dans un centre d’information pour prendre quelques infos sur les compagnies qui proposent des croisières sur la grande barrière de corail ! A défaut de se faire rêver sur un bateau, on regarde les brochures. Les jours passent, la pluie reste, ça fait mal au c.. mais on fait avec, on visite quelques parcs nationaux dans le coin pour passer le temps et attendre une éclaircie !
Nous nous familiarisons donc avec la forêt tropicale du coin, très sympa et qui avec ses palmiers, ses fougères géantes, ses grands arbres et ses lianes, nous protège des averses… C’est ça aussi le climat tropical : l’humidité ! Mais bon quand même, on aimerait voir un peu plus les autres composantes du climat tropical : le chaud et le soleil ! Au passage, on a même pu voir nos premiers ornithorynques 🙂 !!!

Nième coup d’œil sur la météo et « Alléluia ! », la Catherine Laborde australienne annonce du soleil…c’est pas trop tôt, on est jeudi 31 et depuis que nous avons quitté Gayndah le 21 mai, nous avons eu 2 jours de beau temps seulement !
Hop, ni une ni deux, on appelle l’office du tourisme pour réserver une croisière sur un magnifique voilier en bois old school avec seulement 14 personnes à bord pour 2 jours et une nuit ! Tout est booké mais à peine 5 minutes plus tard, l’office du tourisme nous appelle : « Bad news, you can not go with this boat !!! »… Le malheureux vient de casser son mât, il faut au moins une semaine de réparation ! Deuxième mal : la déception est immense, comme quoi, il ne faut jamais s’enflammer car rien n’est acquis !!! On opte donc pour une croisière un peu plus longue (2 jours et 2 nuits) sur un voilier moins old school mais avec seulement 12 personnes !!! Cette fois, c’est bon, on est jeudi 31 mai, départ prévu le lundi 4 juin à 14h !!! Reste plus qu’à attendre, se rapprocher du point de départ (parce qu’on est bien plus au nord que prévu) et prier pour que la météo ne change pas !

Lundi 4 juin, jour J, on prend la route direction Airlie Beach, point de départ de tous les bateaux pour les fameuses Withsunday islands et la grande barrière de corail, arrivée prévue 10h30 pour un check in avant embarquement, le ciel est bleu, il fait un temps magnifique, tous les paramètres sont réunis !
10h15, le tour opérateur nous appelle pour nous prévenir que finalement, notre bateau ne part pas car nous sommes les seuls à avoir réservé !!! Pourquoi ne nous ont-ils pas prévenu avant… ? Problème de communication entre l’office de tourisme et le tour opérateur !!! Troisième mal : c’est le coup de massue, les larmes montent aux yeux d’Anaïs, je fulmine, l’organisation australienne en prend pour son grade, la météo, le pays, tout y passe et autant vous dire que là, ON A LES BOULES !!! Moralité : ne jamais… mais vraiment ne jamais s’enflammer !!!
Mais comme ce qui nous tue pas nous rend plus fort, on continue à monter en standing : finalement, ce sera une croisière 3 jours/3 nuits sur un catamaran de luxe avec seulement 8 personnes à bord! Cette fois, c’est réservé, nous avons nos cartes d’embarquement, départ prévu le lendemain, mardi à 16h pour une croisière qui s’annonce merveilleuse, bien mieux que celle qu’on avait réservée au départ mais on retient la leçon : on ne s’enflamme pas tant que l’on n’est pas sur le bateau…

S.