28/01-12/02 : Touristes un jour, touristes toujours (suite)

Sur cette côte ouest, on avait une histoire à régler… une revanche à prendre, un petit goût d’inachevé dont le cou devait être tordu…

Nous revoilà donc au Kalbarri NP, où nous n’avions pas pu finir la première fois notre rando, pour cause de mouches… notre fameuse première rencontre avec les mouches australiennes. Cette fois, nous ne sommes plus des lapins de 6 semaines, l’Australie on l’a pratiqué, et surtout ça fait belle lurette que l’on s’est équipé de fly nets… Cette rando, cette année, on la finira les doigts dans le nez, et surtout sans mouche dans la bouche, les yeux ou les oreilles…
Après 27 bornes de piste pour accéder au canyon, on retrouve les beaux paysages du Kalbarri…

Mais surtout, après 2h de rando, on ne retrouve plus notre chemin, plus de balises à l’horizon ! On monte, on descend, on rebrousse chemin… et en attendant on continue à boire, et la température monte de plus en plus… Quand après un sacré moment on retrouve finalement le « sentier », les réserves d’eau sont épuisées, il n’y a pas un pet d’ombre et il fait 50°… ça commence à être sacrement dur, et on se rappelle que des personnes sont déjà mortes dans ce canyon… tu m’étonnes Elton ! C’est bien ce qui aurait pu arriver si Doud n’avait pas réussi à finir la rando, n’avait pas ramené de l’eau là où je n’avais pas eu la force d’aller plus loin, complètement déshydratée sous un rocher. On parle de Findus, mais on peut dire aussi « Heureusement qu’il y a Doudou ! ». Surtout qu’évidemment, nous étions seuls dans le parc…
C’est comme ça qu’une fin d’après-midi dans le bled de Kalbarri, à une cinquantaine de bornes du parc national du même nom, je suis entrée dans un supermarché, j’me maquée avec un sac de glace de 5kilos, et que je n’ai plus voulu le lâcher… 😉
Faut se rendre à l’évidence, Kalbarri a bien encore failli avoir le dernier mot…

Après cet épisode, nous avons décidé qu’une cure de mer serait la bienvenue… de l’eau, en abondance, partout, jusqu’à l’horizon, ne plus jamais manquer d’eau ! C’est là que l’Océan Indien est devenu notre meilleur copain 🙂 (en même temps, on s’entendait déjà bien avant).
En face de nous en free camp désert (se placer bien en face de lui, pour lui dire bonjour dès le réveil sans bouger de son lit) ou sur ses plages la journée, on a glandé (tout en bronzant s’il vous plait) comme des vacanciers pendant le reste de la semaine…

En passant de plages en plages, nous sommes arrivés dans la région de Perth, où nous avons flâné comme tous bons touristes qui se respectent à Fremantle : ses marchés, son architecture et son ambiance bobo qui en font une petite ville « so européenne », son bord de mer et ses fameux fish & chips…

A.