L’Australie, terre hostile

Ceci n’est pas un article pour décourager ceux qui voudraient visiter ce beau pays, c’est simplement un constat de backpackers !

Oui, l’Australie terre magnifique mais l’Australie terre hostile également !!! Ce n’est qu’une fois que l’aventure commence qu’on se rend vraiment compte qu’il y a vraiment des zones complètement inhabitées par l’homme mais bien habitées par des animaux sauvages, pas toujours très gentils !!!

Et quand il fait nuit et que tu t’arrêtes au milieu de nulle part après 10h de route et qu’il faut sortir du van pour faire la cuisine, tu entends la douce voix de ta femme qui dit : « Doudou, tu peux aller chercher les légumes s’il te plaît, j’veux pas sortir ? »
Donc toi, en tant qu’homme courageux, et bah tu y vas, d’un pas décidé mais prudent quand même parce qu’entre les énormes lézards, les dingos, les crocodiles, les araignées et les serpents, on ne sait jamais !
Et puis c’est pas comme si on n’en avait jamais croisé depuis notre arrivée…

Mais le pire, ce ne sont pas les « grosses bêtes » du genre crocodiles et lézards que tu peux voir arriver (ou pas) avec ta lampe frontale (ta meilleur amie le soir) mais les petites araignées et… les insectes : moustiques, fourmis, blattes, papillons de nuits, scarabées et autres bestioles nocturnes non identifiables qui pullulent dès qu’ils aperçoivent une source lumineuse !!!

Même les fourmis sont chiantes en Australie. Elles sont grosses et elles pincent et il y en a PARTOUT !!! D’ailleurs je me demande si Bernard Werber n’a pas séjourné en Australie avant d’écrire sa célèbre trilogie!

Voilà donc à quoi il faut s’attendre quand tu t’arrêtes le soir sur un free camp. Et en plus si tu voyages sur la côte ouest et bien tu as les mouches qui viennent aussi te faire ch… jusqu’au coucher du soleil !!!
Donc quand on doit préparer à manger, c’est tout une organisation et moins les portières s’ouvrent, mieux c’est ! :

« J’vais chercher les assiettes »
« Attends j’éteins la lumière, attention t’es prêt, GO »

1 minute plus tard…

« Ah merde j’ai oublié le sel et le poivre, j’y retourne »
« Attends Doudou, ramène le couteau et l’économe »

Mais après le rodage vient l’habitude… Et à force de répéter les mêmes gestes et bien on devient pro…mais on reste prudent quand même ! Il faut dire qu’au delà des petits insectes gênants, il y a certains panneaux qui indiquent d’autres dangers…

Et à l’inverse des insectes que tu ne vois pas arriver, qui piquent mais ne tuent pas, les crocos eux, quand tu les vois arriver c’est déjà trop tard !!!

Enfin voilà la constat, l’Australie c’est beau et sauvage, c’est l’occasion d’être en contact avec la fameuse « wild life », contact plus ou moins rapproché qui parfois vous émerveille et d’autres fois fait grave flipper!

S.

 

Focus sur le pipi en terre hostile

Nos copain/e/s Nath, Aurel, La Luce et Lolo nous ont offert avant notre départ, le bouquin « Comment chier dans les bois » (utile + drôle = cool). Aaaaaaah oui, parce que la vérité toute nue lorsque tu fais le tour de l’Australie en van en faisant du free camp, c’est que tu dois faire tes petites affaires dans la nature… Donc ils ont été bien inspirés 🙂

J’ai lu avec la plus grande attention le chapitre « spécial filles », et les techniques infaillibles qui y étaient présentées. Mais on n’y parlait pas (assez) des astuces pour faire pipi en milieu hostile, c’est ce dont je me suis rendue compte sur le « terrain ». Heureusement que nous les nanas, nous sommes dotées de ce 6ème sens (typiquement féminin) nous permettant de nous adapter à toute situation! Enfin, c’est vrai qu’un peu de stratégie n’est pas du luxe… Donc : Mode d’emploi pour un pipi en milieu hostile (faites pas vos chochottes, une fille avertit en vaut deux !)

Indispensable :
– Choisir un terrain le plus dénué possible (hautes herbes = tu ne vois pas les serpents arriver) et assez dégagé (pour mieux surveiller les alentours) mais quand même un peu herboré (hé oh, il nous faut un peu d’intimité quand même !)
– Se positionner toujours face au danger potentiel : face à la rivière dans les coins à crocos, aux buissons et hautes herbes du bush partout ailleurs (serpents, dingos). Dans le cas d’un terrain à multiples dangers éventuels, utiliser le bonus « petit copain » à placer à bonne distance, mais face au plus gros danger potentiel

Pour plus de confort :
– Choisir si possible un terrain sableux
– Préférer une surface légèrement pentue

Pour un luxe total :
– Privilégier les endroits somptueux : face à la mer, en haut de la montagne… Bah ouais, y’a pas que les mecs qui ont le droit d’admirer le paysage pendant la pause pipi ! (encore une injustice hommes-femmes à réparer)
Dans le respect de l’environnement et des règles de la vie dans le bush bien entendu !

Et oui, vivre à l’aventure en Australie, c’est ça aussi ! 😉

A.