07-13/01 : Houston, on a un problème…

« Vous ne travaillerez sûrement pas dimanche, il va y avoir un cyclone » nous annoncent nos boss… Aaaaaah bah oui, en effet, je trouve (perso) que c’est un bon motif pour ne pas bosser…

Hé oui, nous sommes en saison de cyclones… Alors autant on s’attendait à en croiser quelques petits durant notre trip en Asie, autant nous ne pensions pas que notre premier serait en Australie… Pour un début d’année, comme ça tout de suite, c’est un peu rude quand même !
Enfin bref, ça fait plusieurs années qu’il n’y a pas eu de cyclone à Carnarvon, bien sûr faut qu’on soit au rendez-vous quand il y en a un qui se pointe…
Bon, en fait, c’est la 2ème alerte cyclone annoncée en 10 jours. Autant le premier cyclone a eu l’effet d’un pipi de chat, autant celui-ci, le prénommé « Narelle », ne semble pas trop rigoler des genoux… Doucement mais sûrement, il prend de la force en mer (niveau 4 sur une échelle de 1 à 5), et se dirige vers nous…

Seulement, le truc avec les cyclones, c’est qu’on ne peut pas totalement prévoir leur trajectoire. Donc dès que je peux, je checke le bulletin d’infos cyclone (record battu du nombre de connections !)… Au fil des jours, il se rapproche pour une arrivée éventuelle dimanche 13/01… Mais il pourrait dévier, gardons espoir ! 🙂

Bon, autant les australiens sont plus ou moins habitués au climat tropical (« oui, et s’il pleut violemment, nous aurons en plus une inondation » —ah bah oui bien sûr, comme si un cyclone ça ne suffisait pas–), autant pour nous backpackers c’est quelque chose d’un peu nouveau… A la ferme, c’est le sujet de discussion n°1 (avec les mangues bien sûr —déformation professionnelle—). Surtout qu’en van ou en tente, on ne se sent pas trop protégés… (en même temps, c’est un moyen supplémentaire comme un autre de tester la résistance de Jack aux éléments). Pas de panique (enfin un petit tout petit peu quand même), la ville devrait pouvoir nous abriter au Civic Center si les éléments se déchainent…

2 jours avant l’arrivée de Narelle, les copains restés au camping nous envoie un texto : « le camping est évacué pour risque d’inondations ! » Hein ? Quoi ? C’est quoi ce délire encore ? On va dormir où si les campings nous acceptent plus, que le Civic Center n’est pas encore ouvert, et que le cyclone se pointe dans la nuit ?? Aaaaaaaaah c’est la merde !
Finalement c’était une fausse alerte, les gérants du camping ont un peu paniqués… et nous font stresser par la même occasion !

Beaucoup de stress pour pas grand chose en fin de compte… Le cyclone s’est éloigné des côtes et a fini par perdre de son intensité en arrivant au niveau de Carnarvon… En même temps en voyant les photos, heureusement…
En espérant qu’un cyclone n’en cache pas un autre! 😉

Gros bisous !

A.