Articles pour « août, 2012 »

14/07 : « Allons enfants de la paaaaaaaatrie ! »

Petit bug de mise en ligne qui explique l’apparition de cet article en plein mois d’août

La journée avait commencé par la Marseillaise :-)… bah oui, c’est le 14 juillet ! Bon, sinon, à part ça, pas grand chose à voir avec la fête nationale… une rando dans les gorges du Purnululu National Park, de la piste 4×4, 35° à l’ombre, des tartines de beurre de cacahuètes et un campground au milieu du bush… pas grand chose à voir avec le trio traditionnel bal des pompiers, feu d’artifice et barbecue saucisses-merguez !

Jusqu’au moment où… « Ah ! Vous êtes français ! » nous lance notre « voisin » de free camp, qui nous a entendu discuter. « Bah venez prendre un verre de vin alors ! 🙂 ». C’est comme ça que l’on a rencontré Claude, français de naissance, australien d’adoption depuis 40 ans, qui parcours l’Australie avec sa femme Margaret, chilienne.

De fil en histoires, d’expériences en aiguille, une deuxième bouteille de vin ouverte en l’honneur du 14 juillet, on a continué à rigoler et à chater en anglais, en français parfois, en espagnol un poquito, à visiter l’Australie et l’Amérique du Sud le temps d’une soirée, sous les lumières des étoiles incroyables du ciel aussie, pour finalement se coucher presque le 15 juillet, dans la chaleur nocture de l’outback…. Sacré super 14 juillet !!!!

A.

25/07-05/08 : Dernière étape australienne : Darwin

Cette fois, on atteint non plus le dernier état, la dernière région à visiter, le dernier parc… mais le tout dernier lieu avant notre départ d’Australie : Darwin…. Naaaaaaaaaaaaaaaaaaann !!! Au secours, on va bientôt quitter l’OZ…

Pour achever notre super trip, il manquait une dernière pièce à notre puzzle parfait d’aventure : vivre à l’australienne, dans une famille :-).

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Brûle petit bush, brûle

Il y a un truc qui nous avait déjà interpellé l’année dernière lors de notre passage en WA et en NT, et encore plus cette année car nous en avons vu beaucoup dans les Kimberley et le Top End : les bush fires…

Nous ne savions pas trop quoi faire lorsque nous croisions ces feux en bord de route, petites flammes qui dévoraient le bush, annoncées des dizaines de kilomètres avant par ses fumées caractéristiques… Appeler les pompiers ? Rien faire ? Parce que ça n’avait l’air de stresser aucun des conducteurs que l’on croisait… de toute façon on n’avait pas de réseau… Et puis bizarrement, malgré la végétation sèche, les incendies restaient modestes…
Puis, nous en avons appris au fur et à mesure un peu plus sur ces fameux feux…
Tout d’abord, ils sont intentionnels et lancés au début de la saison sèche, lorsque la végétation est à la fois assez sèche pour brûler, mais encore assez imprégnée d’humidité de la saison des pluies pour que les feux brûlent gentiment, sans prendre trop d’ampleur, et s’éteindre doucement avec la fraîcheur de la nuit.

Les objectifs de ces feux intentionnels ?
• Eviter les incendies dévastant les étendues immenses pendant la saison vraiment sèche : les incendies meurent d’eux même en arrivant sur les zones déjà brulées précédemment
• Enrichir la terre et s’assurer ainsi d’une végétation toute nouvelle toute belle, et ainsi assurer une présence abondante de gibier pour la saison prochaine
Cette tradition aborigène est perpétrée depuis des milliers d’années, et est symbole de renouveau et de fertilité. Considéré longtemps uniquement par les étrangers et les colons comme élément de destruction et de désastre, le feu est aujourd’hui reconnu largement pour son utilité. La connaissance de la gestion du feu est désormais transmise aux rangers par les aborigènes… Compte tenu des incendies que les pays méditerranéens connaissent chaque été, peut-être que ce serait pas mal que l’on applique des techniques similaires, non ? Affaire à suivre…

A.

22-24/07 : Litchfield National Park

C’est parti pour notre dernier parc national avant de quitter l’Australie ! Et oui… on est le 22 juillet et dans environ 15 jours, direction Bali… pas mal non plus 🙂 !
On fini donc en beauté avec ce parc national réputé pour ses piscines naturelles aux eaux transparentes !!!

3 jours à patauger, escalader les rochers pour sauter de 4 à 5 mètres de haut (Doud), et lézarder sur les rochers au soleil (Anaïs), on en demandait pas tant… mais quand même hein, parce qu’à 35C°, la baignade elle fait du bien !!! On a aussi fait nos dernières balades australiennes… sans penser que ça serait les dernières :-).
3 jours de relax dans le bush, au milieu des cascades, avant de prendre la route pour Darwin… dernière destination !

S.

19-21/07 : Au Kakadu National Park…

On enfile les parcs nationaux comme des perles…Bah oui on profite car mine de rien chaque jour nous rapproche un peu du retour mais chhhhhhhht….n’en parlons pas !
Au programme, plusieurs jours dans la Kakadu National Park, terre d’aborigènes, mais de crocodiles également, surtout les gros…bien gros et méchants qui attaquent l’homme !!!

Un peu comme le Cape York, le Kakadu offre une grande diversité de paysages : savane, wetlands, billabongs, cascades… On en a profité pour prendre nos dernières dirt roads avec Jack !

Mais surtout, on a adoré les peintures aborigènes, certaines vieilles de plus de 20 000 ans, d’autres datant de 50 000 ans ! (pour vous donner une idée, les peintures de Lascaux seraient âgées de 18 000 ans tout au plus -> pffffff Lascaux le piou piou !). Le site artistique et historique d’Ubbir nous a particulièrement plu :-). A savoir que ce site est « en plein air », les peintures ont donc résistées tout ce temps là aux intempéries du climat tropical du coin (vent, pluies diluviennes pendant la wet, bush fires…) !

Avec les 30° que l’on a, on sue un peu comme des phoques, et on rêverait de piquer une tête… mais compte tenu du risque de présence de salties (le Kakadu abrite 10% des 100 000 salt water crocos du Northern Territory), tu peux te brosser Martine! On a quand même vu des gens risquer de se faire croquer juste pour un « plouf » (zinzins les gens!). Nous, on préfère attendre la prochaine étape : le Litchfield National Park, réputé pour ses cascades et ses piscines naturelles sans croco 🙂 !

A.

17-18/07 : Le Nitmiluk National Park

Après la pause luxe (c’est-à-dire camping, douche et électricité), direction le Nitmiluk National Park plus communément appelé le Katherine Gorge National Park.
Une balade le long dans les gorges du parc qui peut se faire en bateau pour quelques heures ou en canoë…option que l’on choisit car plus fun et moins de monde sur le canoë évidemment ! Il faut tout de même garder à l’esprit qu’il y a des crocodiles d’eau douce (pas dangereux pour l’homme…si pas embêtés) mais cela ne va pas nous empêcher de pagayer une demi-journée dans les différentes gorges qui se succèdent le long de la Katherine River !

Et hop, tôt le matin, on décolle du camping direction le parc pour louer notre canoë et c’est parti pour 4 heures d’effort…raisonnable bien sur mais surtout effort individuel !!! Eh oui, parce que pendant que Monsieur pagaie, Madame profite du paysage et prend des photos mais ça me va très bien, moi qui voulait un peu d’effort physique, me voilà servi et ça fait du bien ! On est au calme, à la fraîche loin de la horde de touristes dans la région et c’est très très beau !
La matinée en photo…et sans crocos (dommage)

La journée ne s’arrête pas là, on reprend la route pour se poser un peu plus au nord au Edith Falls, chutes d’eau et piscines naturelles accessibles après une petite grimpette qui offre un magnifique panorama sur le parc !
On profite des piscines naturelles des cascades où la baignade est sans danger (important de savoir où faire un plouf dans la région…sait-on jamais ?). L’endroit est magnifique encore une fois, j’ai même pu observer de très près un « Water Monitor » (lézard marin) se faire dorer la pilule au soleil bref, un parfait petit moment de détente avant de reprendre la route vers le Kakadu National Park.

S.